Cette année, la Semaine de la santé sexuelle se tiendra du 2 au 8 juin 2025. Cet événement national destiné à sensibiliser, informer et éduquer la population sur les enjeux liés à la santé sexuelle, occupe une place à part entière dans notre calendrier.
Explications avec Myriam Khreiche, Directrice-coordinatrice de la CPTS Bassin Carcassonnais.
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Pourquoi notre CPTS se mobilise-t-elle dans le cadre de la Semaine de la santé sexuelle ?
En tant que structure rassemblant divers professionnels de la santé, les CPTS ont la mission de développer des actions territoriales de prévention, dans l’objectif de sensibiliser la population aux bons comportements en santé. Ce travail, notamment auprès des jeunes publics, fait donc partie de nos prérogatives… En effet, nous avons dans notre projet de santé, une fiche action dédiée aux actions de prévention vers le public jeune. Et nous avons choisi de travailler la thématique de la santé sexuelle, face à la recrudescence des IST chez les jeunes.
Pourquoi avoir choisi d’aller à la rencontre des étudiants de Purple Campus dans nos actions ?
Nous avançons avec la volonté d’être les plus efficaces possibles, au service d’une jeunesse (nous aurons encore pu le constater au printemps dernier, lors de notre grand Forum des adolescents, à Carcassonne) mal informée, bien que malheureusement très exposée à la pornographie et au contenus explicites, sur les questions en lien avec la sexualité, la contraception, le consentement. Alors, en lien avec la Directrice du campus, Mme Delphine Palomino, nous avons choisi de réitérer l’initiative proposée l’an dernier en allant directement dans les classes pour parler aux étudiants. Plusieurs professionnels ont accepté de prendre part à cette action partenariale, associant la Maison des adolescents de l’Aude et le Dr. Stéphane Viale, médecin urologue. Le mot ordre, c’est : pas de langue de bois. Et pas de jugements. Des réponses claires à des questions précises. Et quelques chiffres et cas concrets, quand même, pour tordre le cou aux idées reçues qui peuvent exposer nos jeunes à certains dangers comme les IST/MST, les violences sexuelles, le harcèlement…
Quels résultats en espérez-vous ?
On pourra estimer avoir accompli notre mission si ces jeunes, à l’occasion de notre visite, se seront sentis libres de nous questionner sans honte, d’évoquer leurs problématiques. En matière de sexualité, on ne peut pas tout savoir, mais il serait criminel de prendre des risques par manque d’information. Agir en prévention, c’est dire : on est là, on est nombreux à pouvoir vous informer, ou vous prendre en charge… Et surtout, vous n’êtes pas seuls.
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